Amatrice de desserts, Marilou « raffole de tout ce qui est caramel, brownies et noisettes », ingrédients que l’on retrouve justement dans cette bûche de Noël.
Bien qu’elle se veuille traditionnelle, la bûche Trois fois par jour est à l’image de la marque gourmande et raffinée de Marilou. Le biscuit roulade au chocolat est garni d’une mousse choco-caramel et d’un onctueux caramel au beurre à la fleur de sel, sur lequel est déposé un brownie au chocolat. Pas étonnant que sa bûche soit en voie de devenir un favori des tablées québécoises et un nouveau classique des Fêtes.
Mais au-delà du plat évocateur, ce gâteau roulé est un jalon dans son parcours d’entrepreneure. « Je ne pensais jamais autant apprendre d’une bûche! », lance-t-elle en riant. « Tout le processus, de la conception au développement, en passant par la commercialisation, a été extrêmement formateur et significatif. Je n’ai pas reçu de formation professionnelle en cuisine, mon approche est instinctive. À travers le processus de création de ce dessert, j’ai appris à me faire confiance », explique-t-elle, ravie de pouvoir se frayer un chemin sur les tables des Fêtes pour une troisième année consécutive.
Bien que Marilou ait plus d’une recette dans son sac, l’inspiration peut venir à lui manquer. Lorsque cela se produit, elle s’efforce de redoubler de créativité, mais s’aide « en partant d’ingrédients qu’elle a envie de manger ». Du saumon fumé à chaud, par exemple, Marilou en mangerait trois fois par jour, surtout le filet des Fumoirs Gosselin. « Rares sont les aliments qu’on peut manger tant au déjeuner qu’au souper, au bord d’une piscine ou lorsqu’on reçoit sa famille à Noël. »
Cette année, Ricardo nous offre ce dessert composé d’une pâte à la vanille boréale du Québec, d’une gelée à la framboise et d’une ganache fouettée au chocolat blanc et à l’essence de mélilot. Le gâteau roulé est recouvert d’une ganache crémeuse et saupoudré d’un crumble de lait au chocolat blanc et framboises et d’éclats de chocolat rose.
Option santé et sans sucre par rapport à la bûche traditionnelle, la Bomba Rossa est sucrée à la purée de dattes (qui sont riches en fibres) et ne contient ni produits laitiers, ni arômes artificiels. Madame Labriski, qui a conquis nos estomacs avec ses galettes et ses muffins, propose une bûche à la vanille décorée à la main avec coulis de framboise, ganache au chocolat noir et croustillant de noix de coco grillée.
Ce gros pain sucré traditionnel des fêtes est un incontournable pour de nombreuses familles italiennes. Celle de Stefano n’y fait pas exception, et le chef nous en offre trois versions : nature, au chocolat et au citron. Le gâteau brioché fait de levain naturel et cuit au four, dont le dôme moelleux domine fièrement la table (en format régulier) ou le sapin dans lequel on le suspend (en format mini), est tout aussi bon pour réveillonner qu’accompagner le café au petit-déjeuner.
Rendement : 6 à 8 portions
Préparation :15 minutes
Cuisson :45-60 minutes
Temps total : 60-75 minutes
Méthode
– Préchauffer le four à 350 degrés et beurrer un plat de cuisson profond et assez grand pour pouvoir placer toutes les tranches de panettone en une seule couche, se chevauchant un peu (environ 9×5 po).
– Placer les tranches de panettone sur une plaque à cuisson et rôtir légèrement au four environ 10 minutes pour les rendre sèches au toucher, mais souples. Ensuite, les placer dans le plat profond beurré de la manière expliquée ci-haut.
– Dans un grand bol, fouetter les œufs avec le sucre et le sel. Ensuite, ajouter le lait et fouetter jusqu’à ce que le mélange soit lisse.
– Verser le mélange, en utilisant un tamis à mailles fines, sur les tranches de panettone, en permettant à l’excès de liquide de recouvrir le plat. Garnir d’amandes. Bien couvrir avec du papier d’aluminium et cuire au four 45 à 60 minutes. Les tranches de panettone doivent avoir absorbé tout le liquide.
– Laisser refroidir au moins 30 minutes avant de servir. Saupoudrer de sucre à glacer à l’aide d’un tamis et servir.